Slimane, cuisinier, quinqua fraichement séparé, a coupé les ponts avec sa mère depuis 8 mois, et ses relations avec ses frères et sœurs sont lointaines et froides. Mais à la mort du père de Boris, son ami et ancien associé, au moment où il va présenter ses condoléances à la veuve, celle-ci lui répond « Il y a pire que la mort, il y a la vie« . Slimane décide alors de rendre visite à Taos, sa mère peu valide qui vit seule dans un petit appartement en banlieue ; il ne la trouve pas au meilleur de sa forme mais sa langue est toujours aussi acerbe. Mère et fils vont essayer d’enterrer la hache de guerre et de prendre ensemble le chemin de la réconciliation et plus surprenant celui de l’émancipation de Taos qui passe, entre autres, par une nouvelle garde-robe. Car Taos veut devenir la femme qu’elle a toujours eu envie d’être, affranchie de ses devoirs de mère, d’épouse berbère, d’immigrée, de voisine.
Un roman d’une grande sincérité qui se lit facilement, qui peut émouvoir parce qu’il traite de la relation entre un fils et sa mère, parce qu’il traite de l’affranchissement d’une femme, pourtant j’ai eu du mal à entrer dans cette histoire que j’ai lue de loin sans me sentir vraiment concernée.