Yaki lit Le pavillon des combattantes

Dublin, 1918. Alors que la guerre en Europe fait toujours rage, un autre combat se tient dans les hôpitaux, un combat contre une terrible grippe mortelle. Julia est infirmière dans une maternité où elle aide les femmes malades à accoucher. Il y a des femmes qui survivent, d’autres qui meurent, des bébés qui naissent vivants, d’autres pas ! La tension est constante, les soignants, eux-mêmes malades, se font rares ! Julia est seule ou presque. Une jeune femme bénévole, Bridie, l’assiste avec toute la ferveur dont elle est capable. Et de temps en temps, le Dr Lynn passe prodiguer quelques conseils et ausculter les patientes et leurs bébés.

C’est un roman vraiment très prenant qui trouve évidemment son écho dans la crise du covid, même s’il a été commencé avant la pandémie. Le récit écrit à la première personne nous plonge au cœur de l’action et nous permet de découvrir un contexte historique bien décrit et les conditions de vie très difficiles de l’époque. Une partie des hommes est encore au front, certains sont rentrés défigurés, transformés et peinent à retrouver une vie « normale ». Les personnages, presque exclusivement féminins, sont forts, touchants. Les femmes soignantes se donnent sans compter malgré l’effroi, la fatigue et leurs conditions de travail compliquées. Les descriptions sont parfois « crues » et il ne faut pas avoir peur de la description très « clinique » des accouchements. Bouleversant ! #grandprixdeslecteurspocket

Lola l’a lu aussi et a beaucoup beaucoup aimé ♥ 


Le pavillon des combattantes / Emma Donoghue – Les Presses de la Cité – 2021 – 336p – traduction Valérie Bourgeois