La vie de Théo commence mal, sa mère ne l’aime pas et cherche à s’en débarrasser. Elle le laisse des jours et des jours sans nouvelles chez les nounous, le récupère pour l’abandonner ailleurs. Jusqu’au jour où elle le dépose au bout du long chemin qui mène vers la forêt, chez Augustine et part sans se retourner. Théo et son arrière grand mère apprennent à vivre ensemble et finissent par s’aimer. Théo grandit sous le regard bienveillant d’Augustine.
Mais un jour, le Monde s’enflamme, la vie disparaît, ne laissant que quelques survivants dans une nature plus qu’hostile.
J’ai eu du mal au début, tout ce qui touche à la violence et plus particulièrement sur les enfants, me met à mal à l’aise. Mais j’ai cru voir une petite lueur d’espoir quand se noue la relation d’amour entre Théo et Augustine. Malheureusement la deuxième partie m’a terrassée !
C’est terrifiant, angoissant, j’ai voulu interrompre plusieurs fois ma lecture mais je me suis dit qu’il allait forcément se passer un truc chouette, même si je ne voyais pas trop quoi. J’étais prête à tout croire, à tout accepter même le plus invraisemblable, pourvu que cette horreur cesse. J’avais hâte que le calvaire se termine, pour eux tout autant que pour moi !
Mais c’est très bien écrit, et comme il semblerait que la noirceur soit le dénominateur commun à tous les romans de cette auteure, je vais devoir me passer de cette belle plume.
Du coup, la dernière page tournée, je me suis lancée dans un feel good ! Pas vraiment mon genre de littérature mais là il me fallait du Bisounours.
Et toujours les forêts / Sandrine Collette – Editions JC Lattès 2020 – janvier 2020 – 334p