Le Green Book ou plus exactement The Negro Motorist Green Book, publié pour la première fois en 1936, était un guide destiné aux afro-américains qui recensait tous les établissements acceptant les noirs à l’époque de la ségrégation ; hôtels, restaurants mais aussi garages, stations services, et même les salons de beauté et les boîtes de nuit. Au début, il ne concernait que NYC et ses environs pour s’étendre rapidement sur tout le continent.
Green book sur les routes du sud, le film de Peter Farrelly, Oscar du meilleur film 2018, est l’histoire vraie du pianiste de jazz afro-américain Don Shirley et de son chauffeur italo-américain Tony Lip, dans l’Amérique ségrégationniste des années 1960. En 1962, Don Shirley doit donner une série de concerts dans le Sud profond des Etats Unis, et engage comme chauffeur garde du corps, Tony Lip un videur de boîte de nuit. Pendant 2 mois et malgré leurs différences et les tensions, ils vont faire la route ensemble, parcourir des kilomètres et se supporter, l’un bagarreur, rustre et grande gueule et l’autre, arrogant, cultivé et raffiné.
Un film réussi, une belle histoire de tolérance et d’amitié sur fond de racisme primaire, servie par 2 excellents acteurs.