Lu en juin dans le cadre des Talents Cultura 2018
Le guerre de Syrie racontée par Rima, une fillette qui a la tête dans les histoires, les mots et les couleurs. Rima lit beaucoup, dessine aussi, et s’invente des planètes. Rima est une fillette particulière qui ne parle pas sauf pour réciter le Coran ou le Petit Prince et dont les jambes se mettent en mouvement dès que sa maman détache la cordelette qui relie leurs poignets. Mais un jour tragique, sa maman disparaît lors d’un contrôle policier et Rima, blessée est conduite dans un hôpital/prison. Orpheline, c’est son frère, un adolescent combattant qui vient la chercher et la cache, et l’entrave pour la protéger, pour l’empêcher de marcher. Seule, dans un souterrain, attachée à un vasistas, sans électricité, avec quelques victuailles, Rima regarde la guerre par la fenêtre à barreaux et raconte, par écrit. Elle décrit des choses terribles en plus de la guerre, la solitude, la faim, la peur mais en toute ingénuité et clairvoyance et s’adresse à celui ou celle qui découvrira son journal.
Ce roman m’a vraiment touchée. L’histoire est poignante, l’écriture sensible et juste.
Il faut le lire, et le faire lire !
La marcheuse / Samar Yazbek – Editions Stock La Cosmopolite 2018 – 304p