Erica Silvermann a été enlevée à sa riche famille alors qu’elle n’avait que 5 ans. Jamais retrouvée, ses parents n’ont pas réussi à faire leur deuil. Sal, petit bandit de banlieue, va consacrer 10 ans à transformer Violet, une fillette qu’il adopte parce qu’elle ressemble à la petite disparue, pour qu’elle soit prête à tenir le rôle d’Erica le moment venu. A 17 ans, Erica /Violet réapparaît dans un climat de joie mais de défiance. Erica retrouve ses parents, sa maison, ses meilleures amies, son lycée, mais Violet découvre une vie différente de la sienne faite d’arrestations, de fuites, de petits et gros coups. La vie d’Erica est douce et agréable, elle y est aimée, choyée, consolée, appréciée. Alors quand Taylor sa nouvelle amie, qui a découvert son secret, la soutient et que James lui déclare son amour, Violet est perdue, elle est prête à flancher. Mais Violet est le produit de Sal, élevée dans l’unique but de découvrir le code qui lui permettra d’ouvrir le coffre du bureau de Mr Silvermann et de voler un tableau d’un très grande valeur. L’amour et l’amitié, ces deux sentiments que Violet ignorait, vont-ils la faire fléchir ? Vous le saurez en lisant le roman ?
Ce premier roman de la très jeune et jolie américaine Michelle Painchaud appartient au genre littéraire Jeune Adulte, créneau en pleine expansion, qui s’adresse aux adolescents mais qui, si on en croit les statistiques, séduit en majorité les 20-30 ans. C’est sûrement pour cette raison -j’ai largement dépassé la trentaine- qu’il me manque un petit/grand quelque chose dans l’écriture ; un peu de profondeur, de consistance, d’expérience, de vécu peut-être pour que je sois pleinement satisfaite quand je lis ce type de littérature. Et cela même si j’ai trouvé l’intrigue de ce roman particulièrement intéressante, et sa lecture plutôt agréable.
Merci à Babelio et aux Éditions Mosaïc
Dans la peau d’Erica / Michelle Painchaud – Éditions Mosaïc 2016- 328p – Pretending to be Erica 2015