Treize, c’est le nombre de marches que le condamné à mort doit gravir pour subir le châtiment de la pendaison au Japon. Treize, c’est le nombre de marches que va devoir gravir Ryô Kihara condamné pour avoir, semble-t-il, assassiner un couple de personnes âgées, sauf que Ryô Kihara ne se souvient de rien. C’est là qu’entre en scène Shoji Nangô. Shoji Nangô est gardien de prison, il a été recruté pour prouver l’innocence de Ryô Kihara. Il engage pour l’aider Jun’ichi Mikami. Jun’ichi est en liberté conditionnelle après avoir passé 2 ans en prison pour avoir assassiné un autre jeune homme, en état de légitime défense. Il accepte l’offre de Shoji Nangô, une façon pour lui, peut-être, de racheter sa faute, mais aussi pour aider financièrement ses parents qui paient des dommages et intérêts à la famille de sa victime. Les deux hommes commencent leur enquête mais le temps est compté, la décision de mise à mort du condamné ne saurait tarder…
Treize marches est l’un de ces romans qui reste en mémoire une fois la dernière page refermée. On retient les personnages complexes dans leurs sentiments, touchants. On retient l’intrigue qui est vraiment bien menée jusqu’aux toutes dernières pages avec une fin complètement inattendue. Enfin, on apprend comment fonctionne un autre pays, en l’occurrence le Japon. Treize marches c’est aussi un roman qui questionne sur la justice et sur le sentiment de culpabilité. C’est un roman fort, très documenté, passionnant ! Coup de cœur.
Treize marches / Takano Kazuaki, Ed. Presses de la Cité 2016, 368 p.