Printemps 1505, Michelangelo Buonarroti ne peut supporter de voir le corps sans vie du jeune moine à la beauté éclatante. Bouleversé, il profite de la commande de Jules II, un projet grandiose, pour fuir Rome et la mort d’Andréa qu’il ne comprend pas. Il part donc choisir le marbre du tombeau du Pape à Carrare où il va partager six mois durant la vie des carriers, les travailleurs du marbre Giovani, Topolino, Cavallino… L’artiste est revêche, hautain, il rejette violemment Michele un petit garçon qui vient de perdre sa maman. Les souvenirs remontent, enfant Michelangelo a, lui aussi, perdu sa mère. La vie dans la carrière, la compagnie de gens simples, l’affection de ce petit garçon vont finalement avoir raison de sa solitude.
J’ai retrouvé Amours dans Pietra viva ; l’écriture simple, douce, délicate, poétique de Léonor de Récondo. Pourtant comme dans Amours, les thèmes sont graves, mais on se laisse porter, on s’abandonne tranquillement, c’est une sensation de plénitude assez étrange mais plutôt agréable.
Pietra viva / Léonar de Récondo – Editions Sabine Wespieser 2013 – 225p