Le détroit d’Ormuz est un détroit reliant le golfe Persique au golfe d’Oman. Les pays frontaliers sont l’ Iran au nord, le Sultanat d’Oman et les Emirats arabes unis au sud. Long de 63 km et large de 40 km, le détroit d’entrée du golfe Persique a une importance stratégique décisive : il constitue, en effet, une voie commerciale essentielle du trafic international, empruntée par plus de 30 % du commerce mondial de pétrole. Outre les Émirats arabes unis et l’Iran, le détroit commande l’accès à d’autres pays producteurs d’hydrocarbures aussi importants que l’Arabie Saoudite, le Koweït, le Qatar, Bahrein et l’Irak. Selon le département américain de l’énergie, environ 2 400 pétroliers y transitent chaque année, pour un volume d’environ 17 millions de barils de pétrole par jour.
Informations trouvées sur wikipédia mais que j’aurais pu glaner dans cet étonnant bouquin. Au moins, on sait exactement où on se situe géographiquement, il ne manque aucun détail. Pour le reste, par contre, c’est moins clair. Je me suis demandé tout au long de cette lecture où l’auteur voulait m’emmener, j’étais perdue mais je n’ai pas pu décrocher. J’ai navigué au hasard entre les sous-marins, les pétroliers, les porte-avions, entourée d’animaux inconnus, dans des endroits lointains et j’ai aimé ça.
La quatrième de couverture m’avait attirée ; l’histoire d’un type, « Wax, un personnage aux contours indécis », qui « a formé malgré » le danger, « le projet de traverser » le détroit d’Ormuz « à la nage ». Y parviendra-t-il, avec l’aide du narrateur et en dépit de difficultés innombrables, ou bien va-t-il plutôt se noyer dans le détroit, pour finir ? »
Lire ce livre n’est pas une aventure facile. Le genre de roman qui ne fait pas rêver, et pourtant tellement bien écrit, hyper réaliste, d’une précision folle, qu’il m’a captivée.