Il y avait pourtant tous les ingrédients pour me séduire dans ce roman : la Bretagne, la grande maison familiale pleine de souvenirs, l’amour d’enfance surgi du passé, la galerie de portraits des clients qui occupent les chambres d’hôtes, des japonais exportateurs de bols bretons avec prénom gravé, une vieille cousine élégante de Boston, un couple de belges grossiers… Pourtant la promesse du titre n’est pas tenue, la mer de Sophie Bassignac est loin d’être agitée, je l’ai trouvée bien plate. Et puis que de clichés !
Maryline sublime ex top model quitte New York pour la côte bretonne où elle transforme Ker Annette, la grande maison familiale fraîchement héritée en maison d’hôtes ultra chic. Un choix particulièrement douloureux mais utile pour protéger William son mari, guitariste d’un groupe de rock très populaire, des démons qui l’empoisonnent, drogue, alcool et mauvaises fréquentations. Ah n’oublions pas Georgia, la fille ado rebelle mais pas trop, car attachée à ses privilèges de gosse de stars. Un matin, le cadavre d’une jeune fille est retrouvée sur la plage sous les fenêtres de Ker Annette. Mais où William a-t-il encore passé la nuit ? A quelle heure est-il rentré ? Avec qui était-il ? Maryline craint que son mari et ses deux accolytes, Her et Flagg aient quelque chose à voir avec cette affaire. Elle croit défaillir quand elle ouvre la porte à l’inspecteur de police chargé de l’affaire en reconnaissant Simon, son amour de jeunesse qu’elle avait préféré quitter à l’époque, pour vivre sa vie aux Etats-Unis. Bon je m’arrête là, je peine à me souvenir de la suite.
La bonne nouvelle c’est que ça se lit vite, sans difficultés, un roman de plage à lire face à la mer 😉