Dans les années 50, Jacques fait le clown dans une fête de village à la grande honte de son fils de 14 ans qui trouve son père ridicule. André, le meilleur ami de Jacques, lui explique pourquoi…
L’histoire commence à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, Jacques et André font sauter un poste d’aiguillage, acte de résistance dérisoire pour les beaux yeux de la jolie Louise. Malheureusement, les allemands désignent 4 otages. André, Jacques, Thierry et Emile sont donc jetés au fond d’un trou et seront fusillés si les coupables ne se dénoncent pas. Les heures passent, les 4 hommes ont peur, se déchirent, se soutiennent. Lâcheté, culpabilité, bravoure, fraternité, amertume, amitié… Un concentré d’émotions et de sentiments.
Un film magnifique où les acteurs sont formidables ; le très regretté Villeret, toujours aussi juste, Dussollier épatant comme d’hab et Benoit Magimel, excellent. Je n’aime pas trop Lhermitte mais là, je dois dire que je l’ai trouvé à sa place.
« Simple, touchant, plein d’humanité et de tendresse » avait écrit Studio à la sortie du film en 2003, il n’y a rien à ajouter…