Magnifique couverture : La Jeune fille aux gants, de Tamara de Lempicka, peintre polonaise mai 1898-mars 1980.
3 femmes, 3 époques, 3 destins
D’abord, il y a Anne de Bruges, jeune fille du temps de la Renaissance, qui refuse, contre toute attente, d’épouser le pourtant très convoité Philippe et préfère s’enfuir dans la forêt. Ces élans mystiques la conduisent vers le béguinage.
Puis dans la Vienne de la « Belle Epoque », Hanna l’aristocrate qui, pour comprendre pourquoi son mariage idéal ne la satisfait pas, devient une des premières disciples de Freud. Cette découverte l’éloigne de Vienne et de son parfait époux.
Enfin Anny Lee, actrice bankable, dans le Los Angeles d’aujourd’hui, qui n’existe que derrière la caméra dans la peau des personnages qu’elle incarne, abuse de l’alcool, des drogues, et multiplie les aventures d’un soir.
On partage la vie de ses 3 femmes qui ont un point commun, elles se sentent différentes et refusent d’être ce que l’on attend d’elles. Elles veulent choisir leur vie et ne dépendre que d’elles-mêmes. Chacune va devoir lutter, se battre pour faire respecter son choix de vie. Le destin de ces 3 femmes est lié, mais chuuuuuuuut, vous apprendrez la nature de ce lien vers la page 400 🙂
Une belle lecture, intéressante, un brin poétique. Les 3 vies sont racontées en parallèle, un chapitre, une femme, ce qui maintient un peu le « suspens ». Moi, j’ai préféré la vie d’Anne de Bruges, l’histoire des béguines et Bruges. Et vous ?
Ci-dessous les photos du beguinage
Wikipedia nous explique que les premières traces du mouvement des béguines remontent à la fin du XIIe siècle, à Liège. «Le mouvement des béguines séduit parce qu’il propose aux femmes d’exister en n’étant ni épouses, ni moniales, affranchies de toute domination masculine», explique Régine Pernoud. En moins de vingt ans, il se répand comme une trainée de poudre, gagne la France, l’Italie, les Pays-Bas, l’Allemagne, la Pologne, la Hongrie. Partout, des femmes se réunissent, recréant une cité dans la cité.