Liam et Ava vivent complètement isolés dans la montagne sauvage avec leur petit garçon de 5 ans dans des conditions de survie extrêmes. Mais un jour au retour de la chasse, Liam retrouve son fils couché sous le corps sans vie d’Ava tuée par un ours. Incapable de s’occuper de lui dans cet environnement hostile, Liam doit absolument se débarrasser de ce fils dont il ne sait que faire ; c’est Ava qui s’occupait de l’enfant, lui il piste, chasse, tue et dépèce. Il n’a pas d’instinct paternel, ni d’affection, ni de tendresse pour Aru. Il décide de descendre l’enfant en ville pour le confier à son oncle. Mais contre toute attente, l’oncle refuse.
Un roman qui attrape, secoue et retourne ! On est happé par les grands espaces ; la nature est âpre, intense et effrayante tout comme l’atmosphère du roman. Ecrit à la première personne, Liam raconte comme il peut, les mots lui manquent, il s’exprime mal. On le sent complètement perdu, la disparition d’Ava l’a brisé mais la présence de son fils l’accable. Plus rien ne va, la vie qu’il a choisie ne peut pas être remise en question par cette tragédie. Il doit trouver une solution. C’est bien ! ♥
On ne peut pas ne pas penser à La Route de Cormak Mc Carthy, qui raconte l’errance d’un père et son fils dans un décor post-apocalyptique.
On était des loups / Sandrine Collette – Editions JCLattès – aout 2022 – 192p