Prix Clara 2021
J’ai découvert le Prix Clara en 2019 et déjà j’avais apprécié la qualité de ce recueil de nouvelles écrites par des adolescents. J’ai donc été ravie d’être sélectionnée par Babelio dans le cadre d’une masse critique pour recevoir l’édition 2021.
Ce Prix Clara a été créé en 2006 par les éditions Héloïse d’Ormesson en mémoire de Clara, décédée à 13 ans d’une malformation cardiaque. Les bénéfices de la vente des recueils sont reversés à l’Association pour la Recherche en Cardiologie du Foetus à l’Adulte (ARCFA) de l’hôpital Necker-Enfants malades. Le prix Clara est un prix littéraire attribué à six adolescents dont les nouvelles ont retenu l’attention d’un jury présidé par Erik Orsenna.
Ce Prix Clara a été créé en 2006 par les éditions Héloïse d’Ormesson en mémoire de Clara, décédée à 13 ans d’une malformation cardiaque. Les bénéfices de la vente des recueils sont reversés à l’Association pour la Recherche en Cardiologie du Foetus à l’Adulte (ARCFA) de l’hôpital Necker-Enfants malades. Le prix Clara est un prix littéraire attribué à six adolescents dont les nouvelles ont retenu l’attention d’un jury présidé par Erik Orsenna.
Les six nouvelles du recueil 2021 sont très différentes les unes des autres, leur seul point commun étant d’être vraiment bien écrites.
La première, « Funambules » raconte une sorte de road movie de deux ados (une jeune fille et son meilleur ami) partis pour un week-end pour un skate trip, l’occasion pour eux d’apprendre à mieux se connaître et d’échanger sur leurs préoccupations. C’est une nouvelle plutôt agréable à lire avec deux personnages auxquels on s’attache facilement et un titre bien choisi.
La deuxième nouvelle, « La silhouette de l’ombre », aborde le sujet de l’immigration et de la situation en Afghanistan. C’est écrit avec beaucoup de sensibilité et une fin toute en délicatesse. Cette nouvelle m’a touchée.
Dans la troisième, « Le repas du dimanche soir », la jeune auteure aborde le sujet des relations conjugales, et pas vraiment sous leur meilleur jour. Elle dit dans sa présentation que son entourage lui a demandé d’où lui venait cette histoire. C’est vrai qu’on se pose la question tant la situation décrite est réaliste. En peu de pages, on s’attache au narrateur et la chute est vraiment bien amenée. J’ai vraiment apprécié l’écriture percutante.
La quatrième nouvelle, « Ta bohème », traite du mal-être adolescent, de la difficulté à trouver sa place, à se trouver à la bonne place, de la difficulté aussi à se lier avec l’autre suivant son propre parcours. C’est intéressant, l’écriture est très poétique, l’auteure utilise le « tu » dans son récit et même si ce « tu » ne s’adresse pas au lecteur, il nous rend l’histoire plus proche.
La cinquième nouvelle, « La bande dessinée », m’a presque fait pleurer. C’est l’histoire d’une jeune enfant hospitalisée et de la difficulté pour sa mère d’accepter et de faire face. La petite fille est extrêmement courageuse et la relation mère/fille très émouvante.
Enfin, la dernière nouvelle, « Une si belle planète », atteint son but qui est, comme le dit l’auteur dans sa présentation, de nous surprendre et de nous interpeller. Et c’est réussi ! je n’avais absolument pas vu venir la chute.
Réussir une nouvelle n’est pas donné à tous les écrivains. Rendre des personnages attachants ou une histoire intéressante en lui donnant du suspense, en si peu de mots, est vraiment un exercice difficile. J’ai été d’autant plus impressionnée par la qualité des nouvelles de ce recueil. Derrière les mots on sent aussi la maturité et la réflexion de ces jeunes auteures. Vraiment je leur tire mon chapeau. Bravo !
La première, « Funambules » raconte une sorte de road movie de deux ados (une jeune fille et son meilleur ami) partis pour un week-end pour un skate trip, l’occasion pour eux d’apprendre à mieux se connaître et d’échanger sur leurs préoccupations. C’est une nouvelle plutôt agréable à lire avec deux personnages auxquels on s’attache facilement et un titre bien choisi.
La deuxième nouvelle, « La silhouette de l’ombre », aborde le sujet de l’immigration et de la situation en Afghanistan. C’est écrit avec beaucoup de sensibilité et une fin toute en délicatesse. Cette nouvelle m’a touchée.
Dans la troisième, « Le repas du dimanche soir », la jeune auteure aborde le sujet des relations conjugales, et pas vraiment sous leur meilleur jour. Elle dit dans sa présentation que son entourage lui a demandé d’où lui venait cette histoire. C’est vrai qu’on se pose la question tant la situation décrite est réaliste. En peu de pages, on s’attache au narrateur et la chute est vraiment bien amenée. J’ai vraiment apprécié l’écriture percutante.
La quatrième nouvelle, « Ta bohème », traite du mal-être adolescent, de la difficulté à trouver sa place, à se trouver à la bonne place, de la difficulté aussi à se lier avec l’autre suivant son propre parcours. C’est intéressant, l’écriture est très poétique, l’auteure utilise le « tu » dans son récit et même si ce « tu » ne s’adresse pas au lecteur, il nous rend l’histoire plus proche.
La cinquième nouvelle, « La bande dessinée », m’a presque fait pleurer. C’est l’histoire d’une jeune enfant hospitalisée et de la difficulté pour sa mère d’accepter et de faire face. La petite fille est extrêmement courageuse et la relation mère/fille très émouvante.
Enfin, la dernière nouvelle, « Une si belle planète », atteint son but qui est, comme le dit l’auteur dans sa présentation, de nous surprendre et de nous interpeller. Et c’est réussi ! je n’avais absolument pas vu venir la chute.
Réussir une nouvelle n’est pas donné à tous les écrivains. Rendre des personnages attachants ou une histoire intéressante en lui donnant du suspense, en si peu de mots, est vraiment un exercice difficile. J’ai été d’autant plus impressionnée par la qualité des nouvelles de ce recueil. Derrière les mots on sent aussi la maturité et la réflexion de ces jeunes auteures. Vraiment je leur tire mon chapeau. Bravo !
Un grand merci à Babelio et aux éditions Héloïse d’Ormesson pour cette lecture