Lola lit Nous vivions dans un pays d’été

Je dois commencer par dire que je ne m’attendais pas du tout à lire un roman catastrophe, avec déchainement des éléments, morts subites et groupes de fêlés armés jusqu’aux dents à la Mad Max. J’étais plutôt ambiance fin de vacances, passage à l’âge adulte, langueur et mélancolie, un peu genre Sagan (ça m’apprendra à ne pas lire les 4ième de couverture quand je choisis un livre). J’avais juste retenu une histoire de grande maison de vacances peuplée d’une bande d’ados rebelles et de leurs parents sex drugs and rock and roll. Du coup quelle surprise quand la tempête s’est abattue sur le pays (?), déracinant, inondant, détruisant, pulvérisant tout (?) sur son passage, coupant les habitants de la grande maison au bord du lac du reste du monde, semant le chaos (?) et transportant un mal qui tue (?). Les ados déjà pas mal remontés contre leurs égocentriques de parents démissionnaires mais responsables de tout, décident de partir (?). Et c’est le début de la survie raconté par Evie, une des ado.

Je suis passée complètement à côté de ce roman. Les personnage ne m’ont pas touchée du tout,  j’ai trouvé l’histoire tirée par les cheveux, et même l’aspect écolo m’a laissée pantoise. Le New York Times annonce sur le bandeau de la couverture « Un des meilleurs livres de l’année », je n’ai visiblement pas compris ce qu’il y avait à comprendre ! Et en parler me met dans le même état d’incompréhension et de confusion que quand je l’ai lu.


Nous vivions dans un pays d’été / Lydia Millet – Editions Les Escales – août 2021 – 250p

Traduit de l’anglais (USA) par Caroline Bouet