Trois jeunes cambrioleurs trouvent refuge dans une vieille boutique à l’abandon, le bazar Namiya. Autrefois le propriétaire répondait aux lettres qu’on lui déposait en tentant de venir en aide à ceux qui le sollicitaient. Les trois jeunes reçoivent une de ces lettres écrite 32 ans plus tôt et y répondent.
Ce roman est construit avec des histoires qui s’imbriquent les unes les autres et qui résonnent entre elles. On navigue constamment entre différentes époques, le passé, le présent, mais également entre les différents personnages. Si cela peut paraître un peu décousu, tout a un sens que l’on découvre au fur et à mesure. Ce roman, différent de ce qu’a écrit Keigo Higashino précédemment, est un « feel good » qui plaira sans doute aux amateurs du genre. Personnellement, même si j’ai trouvé l’intrigue bien vue, j’ai été déçue par le traitement que l’auteur fait de sa « bonne » idée, sans vraiment pouvoir expliquer pourquoi. Je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages, peut-être parce qu’il y en a trop et qu’on ne fait que survoler leur histoire. J’ai également été terriblement gênée par le style d’écriture très (trop) simpliste parfois. En bref, un avis mitigé !
Merci néanmoins à Babelio et aux éditions Actes Sud qui m’ont permis de découvrir une autre facette de cet auteur que j’apprécie.
Les miracles du bazar Namiya / Keigo Higashino – Editions Acte Sud – janvier 2020 – 384p
Traduit du japonais par Sophie Rèfle