Stephen King, voilà un auteur que je n’ai jamais lu. Là, conseillée par un ami qui m’a présenté ce livre comme étant une sorte d’étude sociologique genre « Comment tournerait le monde si toutes les femmes s’endormaient ? », j’ai été tentée. Bon, ce n’est pas exactement ce que j’attendais, les King père et fils n’étudient rien du tout. Les femmes s’endorment effectivement, entourées d’un cocon collant qu’il est dangereux de déchirer. Au moment où les premières femmes sombrent, Evie, une jeune femme étrange vient régler leur compte avec violence à des petits délinquants. Conduite en prison, elle a un comportement étrange ; elle sait tout, de tous et se réveille tranquillement et sans cocon de chacune de ses siestes alors que toutes les autres femmes qui sont réveillées se transforment en furies monstrueuses. Bref, elle éveille l’intérêt et la curiosité. Mais la rumeur enfle et gronde, Evie serait-elle la grande responsable du phénomène Aurora qui prive les hommes de leurs femmes, filles, et mères. Pour l’arrêter, faudrait-il l’emprisonner, la torturer, la brûler ou la découper en morceaux ?
Bon, est-ce du pur Stephen King ? Je n’en ai aucune idée, mais ce sera là mon unique expérience. 832 pages ?! J’ai cru ne jamais en venir à bout.
Sleeping Beauties / Stephen et Owen King – Editions Albin Michel – mars 2018 – 832p – traduit par Jean Esch