Asghar Farhadi est un réalisateur scénariste iranien, né en 1972. J’aime ses films, qui tous se ressemblent, traitent des hommes, des femmes englués dans la société, de leurs relations, leurs contradictions, de ce qui les émeut, les bouleverse, les . Des films d’où se dégage de la douceur alors même que le sujet est grave, les apparences exigeantes, les relations oppressantes. Au cœur de ses huis clos, les couples, qui avancent ensemble, s’aiment ou se sont aimés, se déchirent, se regardent, ne se comprennent pas. Des films faits de regards, de silences, de gestes retenus. C’est un cinéma emprunt de vérité, de profondeur. Ses acteurs masculins et féminins sont toujours magnifiques, troublants de sincérité et de justesse. Ses portraits de femmes sublimes ♥♥♥
Et le superbe Everybody knows pour lequel le cinéaste s’est éloigné de l’Iran pour les couleurs de l’Espagne, et de la sphère du couple pour celle, élargie, de la famille.