C’est assez drôle ! Dommage que « ça se barre un peu en couille » à la fin. Et je me permets cette grossièreté parce que c’est avec cette partie de son anatomie que Guillaume Canet débute son premier film. Une auto-fiction dans laquelle il se met en scène avec Marion Cotillard et quelques uns de ses copains et brouille les pistes pour notre plus grand plaisir.
A 40 ans, Guillaume est interviewé par une journaliste du magazine Elle pour un film dans lequel il interprète le père de la petite nouvelle qui monte. Il a l’âge des 2 demoiselles réunies, qui ne manquent pas de le lui rappeler, et le chatouillent sur son côté acteur plan plan, père de famille, rangé et pas du tout Rock’n Roll. Voilà qui allume une mèche, et Guillaume Canet entame une course effrénée au jeunisme, un rattrapage de ses jeunes années, de ses rêves perdus. C’est plein de stéréotypes, c’est drôle et en même temps, ça parle d’un truc sensible, surtout dans ce milieu/monde où l’apparence compte tant, et où la fiction de Canet rejoint très souvent la réalité si on en juge par les transformations radicalement ratées de certains acteurs/actrices.