C’est l’écriture qui fascine ; froide, glaçante, factuelle, chronologique, elle fait froid dans le dos. Dès les premières pages, la fin ignoble est annoncée et pourtant on attend la chute avec angoisse, le suspens est intenable, on lit en apnée. On connait la fin, alors reste à savoir à quel moment ça dérape, parce que le dérapage peut nous surprendre derrière n’importe quelle page. Mais que s’est-il passé pour que la si parfaite Louise se transforme en monstre et assassine les enfants dont elle a la garde ?
A lire évidemment, un grand roman !
Chanson douce/Leïla Slimani – Editions Gallimard – août 2016 – 226p – Prix Goncourt 2016