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Bon, ce n’est pas fini ! Il va y avoir encore des rebondissements, des mystères, des secrets, des non-dits… et les histoires de Paul et de Marc vont finir par se superposer.
Je m’attendais en lisant la 4ième de couverture …
[Philippe Catteau signe ici un roman au suspense haletant, qui happe, bouleverse, transporte. Riche en émotion, très riche en rebondissements : difficile de ne pas laisser sa curiosité voguer jusqu’au chapitre suivant, enrôlé dans le tourbillon polycéphale de la narration qui nous emporte comme un ouragan.]
… à être happée, bouleversée, transportée. Malheureusement, je n’ai même pas frissonné. Les rebondissements se succèdent à chaque chapitre, à toute vitesse, sans suspens. Les personnages tourbillonnent, entraînés dans une suite d’événements si perturbants qu’ils mériteraient, évidemment, d’être vécus, mais les personnages subissent, ils n’ont rien à dire, d’ailleurs ils ne disent pas grand-chose, les dialogues sont négligés. Des ellipses temporelles qui passent sous silence des périodes capitales pour la compréhension, Charlotte, par exemple, va traverser des années de dépression, avec hospitalisations, électro-chocs et compagnie, qui sont résumées en 3 petites lignes.
Alors, j’ai fini par me lasser, j’avais envie que l’auteur prenne le temps de me parler de ses personnages, de ce qu’ils traversaient, ce qu’ils ressentaient, de leurs émotions. C’est néanmoins un roman facile et pas désagréable à lire, dommage qu’il manque l’aspect psychologique du thriller.
L’enchaînement / Philippe Catteau – Editions le Cherche-midi 2016 – 172p