Lorsque Guillaume apprend que sa mère s’est blessée, la question de vendre Malna, la maison de famille, se pose. Sa soeur, expatriée en Chine et lui, prof de français en Italie, sont depuis d’accord longtemps pour se débarrasser de Malna, qui ne figure pas dans leurs meilleurs souvenirs d’enfance, leur père était tyrannique, amoureux de sa maison et de son potager, obligeant les enfants à passer tout leur temps libre là-bas à travailler dans le jardin et à s’occuper des animaux. D’ailleurs à la mort de leur père 10 ans plus tôt, Guillaume et sa soeur avaient proposé de vendre la maison mais leur mère s’y était opposée avec force et conviction, arguant qu’elle était encore capable de s’en occuper seule. Les enfants avaient abdiqué et étaient retournés à leur vie lointaine, mais cette blessure oblige à reconsidérer la question, leur mère, à plus de 75 ans, ne peut plus entretenir Malna seule, une décision urgente s’impose. La mère de Guillaume envoie à son fils un album photo de son enfance. Guillaume en tournant les pages, se souvient de chaque moment, si douloureux dans son cœur d’enfant. Les souvenirs resurgis vont aider Guillaume à prendre sa décision.
Je ne participe pas à l’engouement pour ce roman, auquel je n’ai finalement pas grand chose à reprocher. Je suis la seule responsable de ce manque d’intérêt, je n’ai pas eu de compassion pour le narrateur, il n’a pas réussi à me convaincre. Pour moi, passer ses week-end à la campagne à travailler au jardin, même si ça peut effectivement être pénible quand on est ado et qu’on préfère glandouiller dans le hamac, ne relève pas de la maltraitance.
Merci à Babelio et aux Editions Flammarion
Vends maison de famille/François-Guillaume Lorrain – Flammarion 2016 – 215p