J’ai pensé à Boris Vian en lisant ce premier roman de Bourdeaut. Le jazz de Nina Simone bien sûr, et la poésie, la folie douce de ce couple fantasque, le désespoir qui se cache derrière l’humour, la pétillance des situations, la cocasserie des personnages – Papa, Maman, l’Ordure le meilleur ami et Superfétatoire, l’oie exotique grincheuse – et surtout le regard bienveillant et plein d’amour du jeune fils. Et tout comme les histoires de Boris Vian, celle-ci ne se raconte pas, elle se lit, sourire aux lèvres et chagrin dans le cœur.
Alors je ne ferai pas de résumé, je vous conseille simplement de lire En attendant Bojangles, et de le lire vite !
En attendant Bojangles/Olivier Bourdeaut – Editions Finitude 2016 – 160P