Le 28 octobre 1949, dans l’archipel des Açores, entre Paris et New-York, s’abîmait en mer le Constellation F-BAZN d’Air France. Tristement connu parce qu’il transportait le célèbre boxeur Marcel Cerdan, l’amoureux d’Edith Piaf, qui se rendait avec les 36 autres passagers aux Etats-Unis. Il devait y affronter Jake LaMotta et lui reprendre son titre de champion. La Môme, impatiente, avait lourdement insisté pour qu’il avance son voyage, il avait donc échangé sa traversée en bateau contre un billet d’avion. Tant mieux pour Edith et Philip Newton, les deux jeunes amoureux de retour de leur lune de miel et une certaine Mme Erdmann qui ont dû céder leur place au champion au titre du droit de priorité. Les 37 passagers et les 11 membres d’équipage ont péri.
Ce livre est l’histoire du crash, parfaitement documenté, techniquement intéressant. J’avais très envie de le lire, je trouvais le thème intéressant et j’avais entendu l’auteur sur France Inter (ici) qui avait expliqué l’importance pour lui de la notion de drame collectif, de ces « 48 destins ». Malheureusement Adrien Bosc n’a pas tenu sa promesse, l’existence des »autres » est juste survolée, il m’a manqué l’essentiel. Moi, comme prévu, je voulais savoir qui étaient les 47 autres. J’ai l’impression d’avoir été trompée !
En plus, j’ai trouvé l’ensemble assez décousu, compliqué parfois de s’y retrouver, des informations dont je n’ai pas toujours compris l’intérêt, des jeux de hasards trop hasardeux à mon goût, des passages inutiles. Bref, je n’ai pas eu la tête dans les étoiles, du tout.