Cet été, pour mon anniversaire, j’ai reçu une liseuse.
J’y pensais, je m’y intéressais, je me posais plein de questions et c’est notre amie Yaki qui m’a convaincue de l’utilité de l’objet intrigant.
Depuis que je l’ai, je n’ai plus ouvert un livre. Je redécouvre les classiques et je me suis acheté quelques livres numériques, mais pas des nouveautés que je trouve terriblement chères.
Ces jours-ci, j’ai craqué pour Big Brother, le dernier de Lionel Shriver, version papier, un bon gros pavé de 448 pages. Mais j’avais oublié la galère de lire au lit, l’inconfort et la fatigue. Avec la liseuse, c’est tellement simple et agréable ; allongée sur le côté ou sur le dos, je cale l’objet contre la couette et je tourne les pages avec un doigt, je choisis le rétro-éclairage selon l’heure à laquelle je me couche et j’ai même remisé le petit carnet sur lequel je notais un mot, une phrase, une idée, puisque je peux surligner, annoter, commenter aisément sans crayon, juste en touchant l’écran.
Alors malgré son demi-kilo contre les 206 grammes de ma liseuse, Big Brother ne fait pas le poids ! J’ai hâte de terminer pour reprendre ma liseuse.
Je ne vais pas cesser d’acheter des livres papier, mais je n’achèterai que ceux que j’ai aimés ; je pourrais ainsi continuer à prêter mes préférés.