On en croise du beau monde dans ce livre, Rimbaud, Baudelaire, Doumer, Miro, Céline, Michelin…
Et Pasteur évidemment puisqu’il s’agit de la vie mouvementée de Yersin, un »pasteurien », découvreur de la peste, savant, voyageur, aventurier, explorateur. Il s’est intéressé et a étudié tellement de choses que c’en est limite suspect : médecine, météorologie, agronomie, astronomie, mathématiques, physique, horticulture, ornithologie, chimie, bactériologie, zoologie, agriculture, arboriculture, élevage, embryologie, …
Mais où a-t-il trouvé le temps de faire tout ça ?
Moi qui peine à organiser ma vie de mère et de femme ! C’est un peu trop riche pour moi peut-être, le contenu est assez intéressant quoique suspect par cette profusion et l’écriture est limite pénible. Il y a des passages que j’ai dû relire plusieurs fois tant la construction des phrases est fantaisiste, le style brouillon, et l’accumulation de références, personnalités, lieux, événements connus m’a parfois gênée. J’ai souvent failli abandonner mais j’y suis retournée parce que ce livre raconte une vie bougrement trépidante.
En lien avec l’auteur et l’oeuvre
http://www.lefigaro.fr/livres/2012/09/07/03005-20120907ARTFIG00645-patrick-deville-le-monde-lui-appartient.php
http://www.franceinter.fr/personne-patrick-deville
http://www.lexpress.fr/culture/livre/peste-cholera-par-patrick-deville_1140572.html