Marion Cotillard, encore une fois, est excellente,
Matthias Schoenaerts joue merveilleusement le bourrin, à tel point qu’on pourrait croire que c’est un bourrin ! (info à vérifier),
L’histoire commence dans l’horreur et la misère mais se termine bien,
Un film de Jacques Audiard qui m’a mise mal à l’aise.
Ali a un fils, Sam. Il traverse la France en stop, nourrissant Sam de ce qu’il trouve dans les poubelles pour rejoindre sa soeur, qui est caissière dans le Sud. Le ton est donné. Arrivés dans le Sud, Ali trouve des jobs de vigile, il a fait de la boxe. Un soir, à la sortie de la boîte où il travaille, il raccompagne Stéphanie qui vient de se faire péter le nez dans une bagarre. Il la dépose chez elle et lui laisse son numéro en cas de besoin.
Un jour, Stéphanie, dresseuse d’orques est victime d’un terrible accident dans lequel elle perd ses 2 jambes. Scène éprouvante lorsqu’elle se réveille dans son lit d’hôpital, qu’elle soulève le drap et se voit sans jambes, sa souffrance est insupportable. Et puis, elle passe un coup de fil à Ali. Et il vient, ils se voient, s’apprécient, il l’aide à revivre, elle l’aide à gagner de l’argent.
C’est un très beau film, un concentré d’émotions, dommage que certaines scènes soient aussi pénibles ; quand Ali secoue si violemment Sam qu’il le blesse et les combats de boxe. Et la scène sous la glace, je n’ai pas pu regarder.
C’est dur, c’est triste, ça parle de la vie, la vraie, celle de la misère, celle qui peut basculer en 1 instant. Mais ça finit bien, trop bien peut-être. Une fin à l’américaine, avec gloire, célébrité, photographes, à mon avis, pas utile, mais bon !
Je préfère rester sur le coup de fil qu’Ali passe à Stéphanie. La boucle est bouclée.