C’est l’histoire de destins qui se croisent pour le meilleur mais surtout pour le pire,
Une histoire d’Amours qui tournent mal,
Une histoire de culpabilité, de vengeance, de désespoir,
Une histoire dans l’Histoire, la Seconde Guerre Mondiale,
Une histoire polyphonique qui se raconte à plusieurs voix,
celle de Camille, la narratrice, éditrice trentenaire qui vient de perdre sa mère dans un accident et doit faire face,
celle de Louis, l’inconnu qui lui livre un témoignage poignant,
celle d’Annie, qui se justifie, s’excuse, se désespère,
celle de madame N, enfin, la plus terrible, qui lève le voile sur bien des zones d’ombres.
Je ne vais pas raconter, car même si j’en dis le minimum, ce serait encore trop. Il faut plonger dans l’intrigue et se laisser porter par le courant impétueux, qui parfois se calme pour repartir de plus belle, poursuivant sa course destructrice.
Ce n’est pas un roman qu’on grignote, qu’on lâche, qu’on reprend. Celui-là, on l’ouvre et on le dévore sans en perdre une miette.
C’est un roman qu’une amie m’a conseillé et quand on me conseille un bouquin, je le lis. Et c’est tant mieux parce que de moi-même, je ne pense pas que je l’aurais choisi. Rien ne donne vraiment envie : ni le titre, ni le nom de l’auteur, ni la photo de couverture, ni le résumé tellement convenu où il est question d’une histoire de lettres anonymes qui renferment un terrible secret. Mais je l’ai ouvert et je ne regrette pas du tout !! J’ai adoré.
Hélène Grémillon a réussi son premier roman, j’ai hâte qu’elle écrive le deuxième.
Est-ce que ça vous intéresse de savoir que Hélène Grémillon est la compagne de Julien Clerc ? Non ?! Je m’en doutais, ça n’a aucun intérêt 🙂